La déclaration des mandataires

Nos mandataires s'engagent


Nous, mandataires communaux et de CPAS,

adhérant à la démarche du Mouvement des Citoyens pour le Changement (MCC),

avons l’ambition et la volonté de participer pleinement à l’élan refondateur de la Wallonie, au plein déploiement de Bruxelles et à la consolidation des liens entre les Francophones de Wallonie et de Bruxelles, au sein de l’Etat belge garant de la solidarité entre tous les habitants de notre pays.

Exerçant notre mandat au nom de nos électeurs et non pour nous-mêmes, nous prenons l’engagement d’agir au service d’un réel respect du citoyen, et notamment

  • de renoncer au cumul de mandats,
  • d’attribuer nominations, promotions, subsides, logements, etc., uniquement sur la base
  • de considérations objectives, transparentes et équitables,
  • de solliciter l’avis préalable des populations concernées pour les décisions importantes,
  • de rendre compte régulièrement et complètement de nos actes et décisions, et de leur motivation essentielle,

de favoriser l’émergence de nouveaux mandataires, et, en particulier de jeunes et de femmes.

Dans cette perspective, nous voulons – dans le respect de l’autonomie d’action des communes – axer nos priorités sur les domaines suivants :

1. Gérer avec rigueur et objectivité l’argent des citoyens

Aucune ville ou commune ne peut vivre sans argent. Il faut réaffirmer que l’argent communal est celui des citoyens. Les mandataires locaux ne peuvent donc en user à la légère ni le distribuer à la tête du client ou en fonction d’intérêts partisans.
L’argent communal doit être exclusivement consacré à la réalisation de projets d’intérêt général soigneusement élaborés et dépensé uniquement en fonction de critères objectifs préalablement définis et connus de tous.
Les communes sont aussi financées pour une part importante par les subsides et fonds divers venant des Régions. Or, ces moyens sont trop souvent attribués en fonction de critères partisans et non transparents. Ce système doit être simplifié et clarifié, sur base de critères objectifs. Par exemple en instaurant un système de « droits de tirage ». Cela permettrait à chaque commune de connaître les moyens qui lui sont alloués et donc de mener une politique cohérente d’investissements à moyen et long terme.

2. Amplifier la démarche participative et citoyenne

C’est au niveau local que le pouvoir est le plus proche du citoyen. Pour les Wallons et les Bruxellois, c’est donc à ce niveau de grande « proximité » qu’il convient tout particulièrement de développer les pratiques citoyennes.
Cela passe par divers moyens : utilisation maximale des possibilités qu’offre la législation en matière de décentralisation (Commission consultative d’aménagement du territoire), recours aux consultations et référendums locaux pour les grands projets d’orientation de la politique communale, droit d’interpellation du Conseil communal pour les habitants, … ; information complète, lisible et régulière sur la gestion et les projets communaux ; publication par les élus de rapports annuels sur leur action passée et leurs objectifs à court et à moyen terme ; création systématique de commissions du Conseil communal ouvertes aux citoyens intéressés (et notamment de Conseils communaux des enfants et des jeunes); organisation régulière de réunions de quartiers ; soutien au monde associatif, aux initiatives citoyennes et à la création de comités de quartier structurés répondant à des critères précis en termes de représentativité et de cohérence géographique; utilisation des moyens modernes de communication pour activer la participation et le service aux citoyens (sites interactifs par exemple)…

3. Participer pleinement à la « rénovation » de la Wallonie et de Bruxelles et créer les conditions d’un développement économique communal durable

Le rôle des pouvoirs locaux est de créer les conditions favorables à un essor économique et commercial local. Une prospérité durable ne peut cependant être bâtie sur désastre écologique. C’est encore plus vrai à l’échelon local où les habitants sont confrontés à toute sortes de pollutions et de nuisances et en sont par conséquent les premières victimes. Les communes doivent prendre leurs décisions dans la perspective d’un développement durable qui assure la sauvegarde des richesses naturelles et le bien-être des générations futures.
La remarque vaut aussi pour les cicatrices du passé. Trop de paysages, de cités ou de quartiers restent défigurés par leur passé industriel ou urbanistique. Cette situation a des conséquences dommageables dans divers domaines tels que l’économie, la culture ou l’aménagement du territoire et pèse aussi sur les mentalités et le moral de nos citoyens et sur l’image de nos régions. Les communes doivent, dès lors, agir rapidement pour supprimer ces chancres et rendre les zones concernées plus attractives, tant pour les habitants que pour les investisseurs potentiels. La qualité du cadre de vie et de l’environnement fait partie intégrante du développement.
Il est de la responsabilité des mandataires locaux de prendre toutes les mesures légales et participatives pour créer dans leur ville ou leur commune les conditions d’un développement économique et commercial durable, créateur de richesses et d’emplois. Et ce, en pleine collaboration avec leurs concitoyens et les opérateurs privés.

Le rôle des pouvoirs locaux est de créer les conditions favorables à un essor économique et commercial local. Une prospérité durable ne peut cependant être bâtie sur désastre écologique. C’est encore plus vrai à l’échelon local où les habitants sont confrontés à toute sortes de pollutions et de nuisances et en sont par conséquent les premières victimes. Les communes doivent prendre leurs décisions dans la perspective d’un développement durable qui assure la sauvegarde des richesses naturelles et le bien-être des générations futures.
La remarque vaut aussi pour les cicatrices du passé. Trop de paysages, de cités ou de quartiers restent défigurés par leur passé industriel ou urbanistique. Cette situation a des conséquences dommageables dans divers domaines tels que l’économie, la culture ou l’aménagement du territoire et pèse aussi sur les mentalités et le moral de nos citoyens et sur l’image de nos régions. Les communes doivent, dès lors, agir rapidement pour supprimer ces chancres et rendre les zones concernées plus attractives, tant pour les habitants que pour les investisseurs potentiels. La qualité du cadre de vie et de l’environnement fait partie intégrante du développement.
Il est de la responsabilité des mandataires locaux de prendre toutes les mesures légales et participatives pour créer dans leur ville ou leur commune les conditions d’un développement économique et commercial durable, créateur de richesses et d’emplois. Et ce, en pleine collaboration avec leurs concitoyens et les opérateurs privés.

Le rôle des pouvoirs locaux est de créer les conditions favorables à un essor économique et commercial local. Une prospérité durable ne peut cependant être bâtie sur désastre écologique. C’est encore plus vrai à l’échelon local où les habitants sont confrontés à toute sortes de pollutions et de nuisances et en sont par conséquent les premières victimes. Les communes doivent prendre leurs décisions dans la perspective d’un développement durable qui assure la sauvegarde des richesses naturelles et le bien-être des générations futures.
La remarque vaut aussi pour les cicatrices du passé. Trop de paysages, de cités ou de quartiers restent défigurés par leur passé industriel ou urbanistique. Cette situation a des conséquences dommageables dans divers domaines tels que l’économie, la culture ou l’aménagement du territoire et pèse aussi sur les mentalités et le moral de nos citoyens et sur l’image de nos régions. Les communes doivent, dès lors, agir rapidement pour supprimer ces chancres et rendre les zones concernées plus attractives, tant pour les habitants que pour les investisseurs potentiels. La qualité du cadre de vie et de l’environnement fait partie intégrante du développement.
Il est de la responsabilité des mandataires locaux de prendre toutes les mesures légales et participatives pour créer dans leur ville ou leur commune les conditions d’un développement économique et commercial durable, créateur de richesses et d’emplois. Et ce, en pleine collaboration avec leurs concitoyens et les opérateurs privés.

4. Adopter un comportement de « service au public »

Les administrations, y compris locales, sont encore trop souvent perçues comme des structures lourdes, froides, d’abord préoccupées d’elles-mêmes et indifférentes aux problèmes concrets des citoyens.
Un autre état d’esprit d’ouverture, de service au public et d’ allégement des procédures doit être mis en place d’urgence. Les autorités fédérales et régionales ont un rôle décisif à jouer en la matière. Il leur appartient de simplifier et de coordonner les lois, règlements et procédures qui compliquent souvent inutilement le travail des administrations locales.
Il n’en reste pas moins que celles-ci peuvent aussi faire un gros effort pour être véritablement au service du public. Cela passe notamment par la création de « mairies de quartier », par l’élargissement des horaires les soirs et les week-end et par une attitude constante d’accueil et d’écoute du citoyen.
La qualité totale doit devenir une réalité dans les administrations publiques. Cela passe notamment par une formation continue et polyvalente du personnel communal, par une motivation et une responsabilisation accrue des agents communaux, par la création de stages du personnel dans le secteur privé, par des recrutements plus exigeants et objectifs et par l’instauration d’une politique de contrôle de qualité de chacun des services communaux.

Les administrations, y compris locales, sont encore trop souvent perçues comme des structures lourdes, froides, d’abord préoccupées d’elles-mêmes et indifférentes aux problèmes concrets des citoyens.
Un autre état d’esprit d’ouverture, de service au public et d’ allégement des procédures doit être mis en place d’urgence. Les autorités fédérales et régionales ont un rôle décisif à jouer en la matière. Il leur appartient de simplifier et de coordonner les lois, règlements et procédures qui compliquent souvent inutilement le travail des administrations locales.
Il n’en reste pas moins que celles-ci peuvent aussi faire un gros effort pour être véritablement au service du public. Cela passe notamment par la création de « mairies de quartier », par l’élargissement des horaires les soirs et les week-end et par une attitude constante d’accueil et d’écoute du citoyen.
La qualité totale doit devenir une réalité dans les administrations publiques. Cela passe notamment par une formation continue et polyvalente du personnel communal, par une motivation et une responsabilisation accrue des agents communaux, par la création de stages du personnel dans le secteur privé, par des recrutements plus exigeants et objectifs et par l’instauration d’une politique de contrôle de qualité de chacun des services communaux.
Les administrations, y compris locales, sont encore trop souvent perçues comme des structures lourdes, froides, d’abord préoccupées d’elles-mêmes et indifférentes aux problèmes concrets des citoyens.
Un autre état d’esprit d’ouverture, de service au public et d’ allégement des procédures doit être mis en place d’urgence. Les autorités fédérales et régionales ont un rôle décisif à jouer en la matière. Il leur appartient de simplifier et de coordonner les lois, règlements et procédures qui compliquent souvent inutilement le travail des administrations locales.
Il n’en reste pas moins que celles-ci peuvent aussi faire un gros effort pour être véritablement au service du public. Cela passe notamment par la création de « mairies de quartier », par l’élargissement des horaires les soirs et les week-end et par une attitude constante d’accueil et d’écoute du citoyen.
La qualité totale doit devenir une réalité dans les administrations publiques. Cela passe notamment par une formation continue et polyvalente du personnel communal, par une motivation et une responsabilisation accrue des agents communaux, par la création de stages du personnel dans le secteur privé, par des recrutements plus exigeants et objectifs et par l’instauration d’une politique de contrôle de qualité de chacun des services communaux.

5. Favoriser l’ouverture des Wallons et des Bruxellois sur l’Europe et le monde

Nos régions sont au centre de l’Europe. Notre société s’européanise et se mondialise chaque jour davantage. Chaque mandataire se doit dès lors de développer toutes les possibilités qui sont à sa disposition pour favoriser l’intérêt de ses concitoyens pour l’Europe et le monde.
La commune doit encourager et coordonner les initiatives de base, publiques ou privées et y consacrer les moyens budgétaires, humains, matériels et technologiques adéquats. Chaque ville et commune doit développer une véritable politique de relations extérieures à laquelle elle doit associer ses concitoyens. Elle doit plus généralement encourager et soutenir les initiatives citoyennes en ce sens. Chaque ville et commune wallonne et bruxelloise doit devenir le centre d’un réseau de relations européennes et extra-européennes propice à l’ouverture des esprits, ainsi qu’à des échanges et des contacts fructueux : personnels, culturels, économiques ou autres. Nos concitoyens d’origine étrangère et les communautés issues de l’immigration peuvent favoriser les possibilités de développement et de renforcement des relations de nos villes et de nos communes avec l’extérieur.
Le droit de vote qui sera tout prochainement exercé par les citoyens européens, et dans un futur proche par les non-européens établis chez nous depuis longtemps, doit également être l’occasion d’une ouverture aux autres cultures et favoriser les échanges interculturels.

6. Renforcer la sécurité

Le rôle de la police locale est d’assurer la sécurité au quotidien des citoyens.
La réforme des polices renforce encore le poids des communes ou groupements de communes dans ce domaine. Cela implique cependant que la nouvelle police locale dispose de moyens humains et matériels suffisants. Ces nouveaux moyens doivent être mis à profit pour améliorer à la fois l’aspect préventif des forces de l’ordre mais aussi la prise en charge complète des victimes tant au niveau de l’accueil que du suivi de leur dossier au niveau judiciaire (plus de professionnalisme).
La politique de « sécurisation » est un tout dont aucun élément ne peut être extrait. Elle implique une gestion communale dynamique et prospective, proche des gens et attentive à prévenir les éléments objectifs qui contribuent à améliorer le sentiment de sécurité : éclairage public convenable, propreté des rues et des chemins, réhabilitation des chancres urbains, logements décents et appropriés, agents effectivement présents dans les quartiers, ombudsman chargé de régler les différends entre voisins, animation sociale dans les quartiers, activités ludiques et culturelles pour les jeunes et les moins jeunes,… La sécurisation réelle passe cependant aussi par une politique active de recherche des auteurs des délits et de sanction et de réparation rapide des dommages subis par les victimes.

Bruxelles, le 2 mars 1999