« C’est notre devoir de transmettre une planète vivable et respirable aux générations futures ; un pacte et une vision énergétique à long terme sont essentiel(le)s pour y parvenir »
MC Marghem, Ministre de l’énergie et du développement durable
Les Ministres de l’Energie des quatre entités fédérale et régionales, Marie Christine Marghem, Christophe Lacroix, Céline Fremault et Bart Tommelein se sont réunis le 30 janvier dernier pour le lancement des travaux en vue d’établir un Pacte énergétique interfédéral en 2017. L’objectif des travaux qui seront menés sera l’établissement d’une vision commune des objectifs énergétiques aux horizons 2030 et 2050.
Dans ce cadre, quatre groupes de travail viennent d’être constitués, chacun piloté par une des entités participantes. Un premier groupe présidé par la Région flamande portera sur les questions relatives à la production. Un deuxième, présidé par le Fédéral, concernera les interconnexions et la flexibilité. Un troisième groupe relatif au fonctionnement du marché sera présidé par la Région wallonne. Un dernier groupe relatif à la gouvernance sera présidé par la Région de Bruxelles-Capitale. Ces différents groupes auront la charge de dresser un état des lieux des différentes politiques et stratégies menées par chacun et d’évaluer les points de convergences et enjeux existants sur bases desquels sera construite la future vision énergétique commune.
« Je ne peux que saluer l’esprit de collaboration, qui est nécessaire comme nous avons un objectif commun, qui devra, entre autres, prendre en compte les engagements internationaux que la Belgique a pris lors de la COP21. En effet, notre pays s’est engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80 à 95% en 2050 par rapport à leur niveau de 1990 » a déclaré la Ministre Marghem.
« L’implication à tous les niveaux de pouvoir, comme ça se fait pour arriver à un Pacte, est primordiale, d’autant plus que les secteurs concernés par la transition énergétique sont nombreux. À titre d’exemple, la mobilité comporte le transport ferroviaire, qui est une compétence fédérale, ainsi que les métros, trams et bus, qui relèvent de compétences régionales. La question des performances énergétiques des bâtiments est sous la coupe des régions, alors que les normes des matériaux de construction sont une compétence fédérale. »
La question centrale est donc bien celle de la transition énergétique qui devra permettre à la Belgique de se munir d’outils de production pour une énergie fiable, durable et moderne, pour un coût abordable à long terme.